Source : ©DR
Par Clément Gousseau Voir mon actu
« Les salades poussent bien cette année, pas les panais. » Au milieu de son jardin, cultivé en permaculture, frère Emmanuel Derkenne est dans « son élément ». Depuis 11 ans, il fait partie avec trois autres frères de la seule communauté écolo de France, au prieuré Saint-François de La Carneille
Installés dans l’ancienne demeure de la congrégation des sœurs de la Providence de Sées, ces quatre frères sont une exception dans l’hexagone. « Il n’y a pas d’autres communautés de ce type » reconnaît frère Dominique.
Chaque jour, la préoccupation écologique occupe leur emploi du temps.Nous réfléchissons à une façon de vivre conforme aux exigences de l’évangile et de protection de la planète.
Frère Emmanuel Derkenne
À table, la viande est bannie un jour par semaine. « Le reste du temps, il n’y en a que le midi. » Le potager permet de subvenir aux besoins annuels en légumes.
Chaque année, les frères réfléchissent à de nouvelles actions. « Notre communauté est labelisée Église Verte », souligne Emmanuel Derkenne.
Nous réalisons notre propre éco-diagnostic en essayant d’améliorer nos actions écologiques.
Frère Emmanuel Derkenne
Il ferait un temps de chien en Normandie, voire un temps de quin pardon, et "En Normandie, on vit pluvieux" (lit Bénédicte sur les dessins de Heula)
Installée depuis 2014 sur le presbytère de La Carneille, Virginie Daniaud, paysanne herboriste, lance une cagnotte pour rénover le lieu.
Le presbytère serait un lieu ressource avec une bibliothèque, une boutique, ainsi que le séchoir et le laboratoire de transformation. À terme, elle se verrait bien mettre en place différents ateliers, conférences ou tables rondes pour discuter autour des savoirs et des usages des plantes.
Il ferait un temps de chien en Normandie, voire un temps de quin pardon, et "En Normandie, on vit pluvieux" (lit Bénédicte sur les dessins de Heula)
« Ce projet me tient à cœur ». Dans le cadre du développement de son activité, Virginie Daniaud a lancé une cagnotte pour rénover l’ancien presbytère du village de La Carneille (Orne). La paysanne herboriste souhaite améliorer son espace de travail, afin de le rendre plus fonctionnel. « Je veux réunir toutes mes activités sur un même lieu. » La rénovation permettrait également une meilleure visibilité extérieure.
Source ©L’Orne combattante Par Romain Michel Publié le 4 Août 23 à 18:40 Voir mon actu
Si vous préférez soutenir Virginie par chèques, vous pouvez les envoyer à l’adresse suivante : 13 rue du Dr René Leroy 61100 La Carneille.
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