dimanche 1 septembre 2019


Viens : ces arbres touffus, ces pins audacieux
Dont la cime s'élève et se perd dans les deux,
Ces ruisseaux argentés, fuyant dans la prairie,
L'abeille sur les fleurs cherchant son ambroisie,
Le zéphyr qui se joue au fond de nos bosquets,
Ces cavernes, ces lacs, et ces sombres forêts,
Ce spectacle riant, offert par la nature,
N'adoucit plus l'horreur du tourment que j'endure.
L'ennui, le sombre ennui, triste enfant du dégoût,
Dans ces lieux enchantés se traîne et corrompt tout.
Il sèche la verdure, et la fleur pâlissante
Se courbe et se flétrit sur sa tige mourante.
Zéphyr n'a plus de souffle, Echo n'a plus de voix,
Et l'oiseau ne sait plus que gémir dans les bois.




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