vendredi 23 juin 2017

l'atelier du chapelier, Julien Cocault




Les portes sont désormais ouvertes à l'atelier du chapelier, Julien Cocault, et de la costumière, Aloïs Communaux. Les deux sont nouvellement installés . Julien Cocault, 26 ans, chapelier modéliste sur mesure, une tête bien chapeautée sur les épaules, vient de s'installer à La Carneille avec sa compagne, Aloïs Communaux, costumière créatrice.
Le travail de la forme « J'ai toujours porté des chapeaux. Chapelier n'est pas mon premier parcours professionnel. J'ai fait des études de responsable de rayon dans l'agroalimentaire. Je ne m'y plaisais plus et, au contact d'Aloïs, qui avait beaucoup de relations dans le costume, je me suis intéressé à la formation de chapelier modiste et me suis inscrit à Coutances où j'ai obtenu mon diplôme au bout d'un an d'étude (septembre 2015 à juin 2016). J'ai aussi fait des stages chez des chapelières de la région et à Paris.
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Cette profession est davantage féminine, aujourd'hui, et les créations tournent autour du chapeau de cérémonie et de mariage ».


Le travail du feutre Outre les chapeaux de paille, les bérets et casquettes, ce que Julien préfère, c'est travailler le feutre. « J'aime être en relation directe avec la matière ; le moulage, le façonnage, c'est très sportif, ça développe les muscles des bras et des mains !
 La matière est non tissée, c'est un agglomérat de laine qu'il faut pouvoir détendre à la vapeur et pour cela on utilise la force des bras et des mains pour lui faire prendre forme », explique Julien, joignant le geste à la parole. La forme, c'est la difficulté que rencontre Julien actuellement car les têtes des citoyens d'antan étaient plus petites que celles de ceux d'aujourd'hui.
 Il y a toutefois une astuce : « On sacrifie un feutre en le chauffant, comme si on moulait une calotte et on l'applique sur la forme ; ça va rajouter une demie à une taille ; plus on aura besoin de grossir, plus on ajoutera de feutre par-dessus ».

Autre pierre d'achoppement, le prix : une forme ancienne d'occasion coûte entre 70 et 100 € pièce et une forme à la bonne taille à faire faire sur mesure, c'est 250 €. « La mode actuelle, c'est casquette et bonnet ; quand quelqu'un porte un chapeau, il est plutôt classé dans les originaux. Je me suis dit qu'il ne fallait pas faire attention à ce que disent les gens. C'est un métier qui sort de l'ordinaire et qui permet l'originalité, d'autant qu'il y a toujours un chapeau pour une tête. Mon projet au fil du temps va être de recréer le chapeau classique pour cérémonies et reconstitutions d'époques. Et puis, il faut revaloriser le métier car quand je dis que je suis chapelier, beaucoup me demandent ce que c'est ! ».

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 Contact. Tél. 06 33 33 62 50.

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