dimanche 29 juin 2025

La journée des artistes ( 11ème édition)


L'envol.

Quatre-vingts exposants, répartis dans trente lieux du village de La Carneille, à Athis-Val-de-Rouvre (Orne) accueilleront le public de la 11e édition du Week-end des artistes, les 5 et 6 juillet 2025.


 

Ce Week-end des artistes à la Carneille et
De belles surprises en perspective :

"Préparez-vous a vous envoler vers un belle univers."


 Rencontre des arts rassemblant peintres, sculpteurs, photographes, céramistes, graveurs...

 le thème est l'Envol avec notre artiste d'honneur Marjolaine salvador-Morel.






L'équipe s'active , la préparation des journées des artistes avance😊



A très bientôt.



2014
(1er édition)




samedi 28 juin 2025

Guy Mongodin

 Nous venons d'apprendre le décès de monsieur Guy Mongodin, horloger et ancien maire de La Carneille.

Notre concitoyen est décédé le mercredi 28 mai 2025 à l’âge de 102 ans.



 Guy Mongodin, fut maire de La Carneille ,Orne, devenue commune déléguée d’Athis-Val-de-Rouvre pendant presque 30 ans.


Il est Né à La Carneille, en 1922, il s’est engagé dans la vie communale pendant la Seconde Guerre mondiale en devenant d’abord secrétaire de mairie à La Carneille et à Taillebois. « Pour la petite histoire, il se rendait à Taillebois avec un vélo vert ».


L'horloge s'est arrêté 


J'aurais voulu être instituteur, mais des problèmes de santé m'ont empêché de poursuivre mes études. Avec mon médecin, j'ai réfléchi à ce que je pourrais faire. Pourquoi pas l'horlogerie, me propose-t-il un jour ? "En effet, pourquoi pas ? Guy se rend alors à Flers, chez l'horloger Péyet. Problème : l'artisan ne prend pas d'apprentis.


 « Mais son cousin, à Caen, en prenait. Je suis donc allé voir M. Trollet, qui m'a donné un réveil à démonter et à remonter. Mon travail lui a convenu, il m'a engagé pour trois ans et je suis devenu horloger. » De retour à La Carneille, Guy s'installe dans une des maisons familiales en 1948. Plusieurs années après, il achète la boutique de l'horloger d'Athis et s'y installe, tout en gardant La Carneille. « Nous y venions chaque semaine, le jour du marché au beurre sous la halle, se rappelle l'horloger. Il était réputé : le beurre coûtait 3 sous de plus qu'ailleurs. » « Je vendais beaucoup de bijoux en or pour les baptêmes, communions, fiançailles et mariages ; maintenant, ça ne se fait plus ! Nous vendions du fixe et du plaqué, et je n'ai jamais raté une vente », renchérit sa femme Colombe. 

 Mais ce que préfèrait Guy, c'est de réparer les réveils, les montres et les horloges. « Les horloges anciennes, c'est ce que je préfère. Le mécanisme peut durer des siècles, à condition de les entretenir. Grâce à elles, j'ai rencontré des gens très intéressants, notamment M. Larousse, le créateur du célèbre dictionnaire, qui avait une maison dans le coin ».


Un parcours exceptionnel commencé le 10 novembre 1922 dans son village. 
Le Carneillais se présente aux élections municipales en 1953 et est élu maire adjoint, avant de succéder à l’édile de son village, décédé, en 1955.« Il va rester maire pendant plus de 27 ans, jusqu’en 1983, avec également de nombreuses responsabilités au niveau départemental. Guy Mongodin a œuvré pour sa commune. On lui doit notamment les lotissements à La Carneille, ou encore le regroupement scolaire entre Landigou, Ronfeugerai et La Carneille. » », souligne Yvon Quelenn


Ces obsèques seront célébrées ce 2 juin a 14.00
En notre église.
Nos condoléances à son épouse Colombe et a sa famille ainsi que ses nombreux ami.

Son épouse la suivit quelques semaines après.


*Source Ouest-France.


lundi 2 juin 2025

M lle Gisèle


Faisait elle des gilets d'flanelle ?

Elle fait des pantalons, Des jupes et des jupons, Et des bonnets d'coton. Ha Ha Ha ! Je ne connais pas ce genre de métier là, allez voir à côté..

Je frappe au numéro un et je demande melle Gisèle.





 Gisèle Boulay et son époux tenaient une boutique familiale de nouveautés, conception et sportswear. « Nous avions de la mercerie, du tissu au mètre et d’ameublement, de la confection ; nous étions modistes (fabrique de chapeaux) et chapeliers (fabrique de casquettes). Je vendais des robes de mariées, j’allais les coiffer à domicile avec le diadème et le voile. Le mardi, jour du marché, nous avions un étal devant la boutique ; on payait une patente à renouveler chaque année et un droit de place. À Noël, mes beaux-parents vendaient des jouets et nous faisions la vitrine ; les gens s’extasiaient, c’était un autre monde, l’évolution est tellement grande ! », se remémore Gisèle.


              Rue des Marchands ou rue principale dans le temps..


La nostalgie des marchés d’avant
Son époux, instituteur, avait repris l’affaire familiale en 1950 et vendait sur les marchés. « En 1967, mon mari tombe malade et me voilà partie pendant un mois à faire les marchés avec un voisin chauffeur pour conduire le camion et m’aider. Nous avions un grand camion. Nous partions de bonne heure tous les jours pour arriver avant 8 h sur la place, sinon on ne pouvait plus rentrer. C’était une ambiance complètement différente de la boutique pour moi ; les clients étaient sympathiques. Il y avait une façon de faire, pas agressive ; on avait des concurrents, mais on se causait quand même. Quand il a repris le travail, mon mari s’est aperçu que le chiffre d’affaires avait augmenté ! Alors, la vendeuse est restée à la boutique et je l’ai accompagné jusqu’à ce que l’on arrête en 1988. Nous allions à Briouze, Argentan, Flers, La Ferté-Macé, Vire et Falaise. Mon mari, il n’aimait pas replier, c’est moi qui m’en occupais, lui, c’était les papiers ».

Les marchés sont toujours là mais pour Gisèle, ce n’est plus comme avant. « Ils ne se sont pas améliorés, on y trouve très peu de beaux. Vers la fin, on sentait que ça devenait difficile ; en vérité, dès que la première grande surface a ouvert à Flers, les femmes se sont mises à conduire et allaient en ville. Nous n’allions pas sur Athis, plutôt sur Briouze, notre clientèle était par là. On a eu peur des fois aux virages pour Falaise, mais on faisait de bons marchés, jusqu’à 4 h de l’après-midi ; ensuite, c’était jusqu’à 2 h. »



Aujourd'hui c'est le Dimanche de 10 h à 13 h, marché du terroir, à la halle au beurre. Produits du terroir des producteurs alentour, artisans locaux. Parfois ; Scène ouverte avec lectures d’histoires des Écrivains de Suisse normande, des groupes de chanteuses et chanteurs du coin (balades, musiques…).


Source https://www.ouest-france.fr/normandie/la-carneille-61100/la-carneille-le-marche-du-terroir-repris-le-flambeau-6468734


hostellerie de l ecu