mardi 29 octobre 2024

l'ancien HOTEL DE FRANCE vendu par la collectivité

 


Fermé depuis plus d’un an, le restaurant vendu par le maire d'Athis :
Le début d’une nouvelle aventure pour Benjamin et Lisa Leroyer. Après avoir arrêté leur restaurant à Pont-d’Ouilly (Calvados), le couple change son fusil d’épaule et se lance un challenge inédit à La Carneille. 


Lisa et Benjamin Leroyer se lancent dans une nouvelle aventure. 
L’homme de 26 ans vient d’inaugurer son food-truck. ©Photo l'ORNE combattante



En effet, le conseil municipal d’Athis-Val-de-Rouvre vient de valider la vente du bien à Benjamin et Lisa Leroyer, propriétaire d'un foodtruck, pour le prix de 37 500 €, ainsi que l’ensemble du matériel de restauration. 



 Une vente à 37 500 € « Pour la vente, on peut considérer que la somme est répartie comme telle : 22 500 € pour les murs et le fond commerce (la valeur des domaines, 25 000 €, moins 10 %) et 15 000 € pour le matériel », expose Dominique Le Treut, maire délégué du village.
La commune était propriétaire des murs. Elle cherchait des repreneurs « avec une priorité pour des commerçants », rappelle le maire de la commune, Alain Lange. La municipalité a été contactée, cet été, par un couple candidat à l’acquisition du commerce. Ce dernier comprenant une cave, un rez-de-chaussée, un étage pour la restauration, un second étage avec un appartement et un local au dernier. 
 La licence IV devrait être mise à disposition de l’établissement

Est ce la valeur du marché ?

La boulangerie vendue 40 000€...


Nota: « L’évaluation des domaines est une obligation, mais ce n’est pas le prix que l’on souhaite vendre. On espère avoir au prix du marché », indiquait Alain Lange le maire      "



Nouveau aussi :

"La pierre qui pousse" un café associatif culturel (Ségrie-Fontaine) 
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dimanche 27 octobre 2024

La motte de la Carneille (après la BD le Diorama)

 Dans la Normandie du XI ème siècle Guillaume doit renforcer ses défenses dans le sud de son Duché et notamment sur le confluent de la Rouvre et de la Gine. Guillaume de La Querneille, neveu de Guillaume de Briouze (compagnon du duc de Normandie) fit érigée une motte importante (au cœur du bourg actuel de La Carneille).

 



La motte de la Carneille.

 " C'est sans doute lors des périodes troublées du milieu du 11e siècle, que les premiers seigneurs  érigèrent une motte castrale en ce lieu, et le rocher de granit, sa base est toujours visible. 

Des compagnons de Guillaume venant d’Athis Val de Rouvre, comme Tustin (La Toutinière à Ronfeugerai) et le fameux jongleur chevalier Taillefer (La Tailleferrière à La Carneille). 


     La Carneille  a l'époque (capture de tableau DraGoon-Earth ancêtre du site Google Earth ?). « Le cœur du bourg, construit à l’emplacement d’une ancienne motte féodale, d’où s’élevait au 11ème siècle un château brûlé par les Anglais en 1356, un dragon ?.  En contrebas « La Gine », qui serpente dans la vallée escarpée donne une note pittoresque à l’agglomération, particulièrement aux vieilles ruelles et maisons qui subsistent.


 

   
Guillaume de La Querneille, neveu de Guillaume de Briouze entrant dans La Carneille.

(Non ce n'est pas une motte de beurre 😂 même si la place du marché au beurre est a deux pas de savate)




diorama sur la motte castrale



Ce n'est qu'en 1338 qu'elle devient le siège d'une vicomté possédée par la famille d'Harcourt. Le comte y exerce la haut justice sur un territoire de trente paroisses, allant même jusqu'à Rânes.


Mais il existait d’autres mottes  à Athis (lieu-dit La Motte, proche de Ronfeugerai), et peut-être à Bréel, à Ségrie, aux Tourailles… " Le fief de Taillebois avait, dans sa mouvance, le fief de Boutemont, et relevait du haut-fief de la Carneille.



  Gregory et son diorama sur la motte castrale. 






La motte de la Carneille tel-que l'on pouvait la représenter. 

" À cette époque, le modèle de défense sont essentiellement des mottes castrales. Il en reste un beau vestige à Taillebois, au lieu-dit Boutemont (route de Notre-Dame-du-Rocher) ;

 Autre fief, celui de Boutemont, dont le manoir a été démoli, et dont on ne retrouve plus que les douves et l'emplacement de la motte. Raoul de Saint-Germain en était possesseur, à la fin du 15e siècle ; plus anciennement, il dut appartenir à la famille de Boutemont, dont le nom se retrouve dans de nombreuses chartes du 12e et du 13e siècles (Léchaudé d'Anisy, Chartes du Calvados, t. I, p. 402). Le fief de Boutemont dépendait alors, comme celui de Mille-Savatte (Notre-Dame-du-Rocher), du haut-fief de La Carneille. " 

Histoire du privilège de saint Romain :  « En 1551, Charles Vauquelin, sieur des Yveteaux, son frère, Guillaume Vauquelin, sieur de Boissay, et plusieurs autres gentilshommes, se rendirent, de Taillebois, à la foire de Guibray, afin d'y rencontrer les sieurs des Rotours, leurs ennemis capitaulx ; y étant arrivés, ils partirent de l'hostellerie du Griffon, accompagnés de seize ou dix-huit individus ayant espées, halebardes, dagues, jaques de maille, boucliers, berce lonnoys et pistolletz. Avertis que les sieurs des Rotours estaient au marché aux chevaux, ils y allèrent. Aussitôt que Guillaume Vauquelin, sieur de Boissay, les aperçut, il cria à ses amis et à ses gens : Sus ! Que personne ne ...



A signaler l'excellente BD sur l'histoire de La Carneille sortie en 700 exemplaires et sûrement réédité.




Fin du 15e siècle, de nouvelles destinations pour la motte castrale. 

                                    plan extrait des pupitres de découverte de La Carneille


 Le Haut Fief de La Carneille passa au duc d'Elbeuf le 6 novembre 1585 suite à d'incessantes discordes avec son vassal, Gabriel de Saint-Bosmer. D'autre part, les incendies, les pillages et les graves événements survenus au cours des guerres de Religion, ont conduit à la tenue d'une importante réunion du commun des habitants sous le patronage du conseil de Fabrique et la présidence du prieur pour obtenir du duc d'Elbeuf la permission de démolir les ruines du château et de construire à leur place une halle avec des salles de juridiction et l'église St Pierre en lieu et place de la chapelle du château.




La guerre de Cent Ans dura de 1337 à 1453. 
La présence anglaise à La Carneille dura presque 30 ans. Après la libération du sol normand, en 1453, Guillaume de Saint-Bosmer autorisa quelques bourgeois à s'installer sur le versant occidental de la Motte dont on avait supprimé le pont-levis et comblé les fossés.

Parti sous le patronyme Jamus de l'autre coté de la Manche avec Guillaume (William*), mon lointain ancêtre revint donc s'installé sous le nom James.




 
William est la variante normande du prénom germanique Wilhelm, à savoir "volonté" et "protection.' Il est passé en Angleterre avec Le Conquérant du même prénom. La variante française de Wilheim est Guillaume par la transformation assez courante du W germanique en G gaulois.