« Nous avions notre maison locative libre, nous avons, mon mari et moi, pensé à l’ouvrir en y aménageant une boutique éphémère qui recevrait des créateurs de la région afin que les personnes intéressées viennent y passer un moment, pour le plaisir de regarder et ou d’acheter un objet pour en faire un cadeau », présente Bénédicte de Couleur Bois à La Carneille Sept artisanes sont présentes : Isabelle, le Dé à coudre ; Ichaperles ; Eva, de Benzeparfums ; Bénédicte, Couleur Bois ; Stéphanie, Au cœur des émaux ; Christine, Les Petits ruisseaux ; Sylvie, l’Âme des Choses.Samedis 11 et 18 et dimanches18 et 19 décembre 2021, de 10 h à 18 h, place de la Halle-au-Beurre.

 Contact, tél. 06 06 40 74 31. 

Sylvie, de l’Âme des Choses, expose régulièrement avec Bénédicte depuis vingt-cinq ans. « Pour nous, c’était important après le salon, de pouvoir faire cette démarche, parce que les marchés de Noël tels qu’ils sont organisés aujourd’hui dans les grandes villes ne sont plus à notre portée. Ils ne ciblent plus l’artisanat en priorité et les prix sont exorbitants et ne sont plus à la portée des artisans qui essaient de vivre de leur passion ». 

 Le temps passé, la création, les matériaux, ont un prix. « Nous avons de belles choses à montrer et avons à cœur de faire découvrir le savoir-faire des artisans locaux. Pour l’acheteur, c’est la garantie d’y trouver des cadeaux originaux, des pièces uniques à tous les prix. Notre municipalité nous soutient dans ce projet et c’est toujours agréable, dans un bourg rural, d’être soutenus, ce n’est pas si évident que ça ».

Bientôt un nouveau restaurant gastronomique, bio et Dans la mouvance du salon d’artisanat d’art, une boutique éphémère pour les fêtes est ouverte.

Nota :

Le Carneillais change de gérant.

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Et les saumons dans l'histoire...

Voilà cinq ans que Gilles Petit n’avait pas assisté à ce spectacle de la nature. Et à chaque fois, il donne des frisons à cet amoureux des rivières. Mi-décembre 2021, alors qu’il se trouve au bord de la Gine, un affluent de la Rouvre, à quelques centaines de mètres du village de La Carneille (Orne), des saumons atlantiques s’offrent à ses yeux. Sans perdre une seconde, Gilles Petit dégaine son smartphone et filme ces poissons s’affairant, à contre-courant, à creuser des frayères. C’est-à-dire une sorte de nid où les femelles déposent leurs œufs. « Ils devaient mesurer entre 70 et 90 cm », se souvient l’homme, à la tête de La Flérienne,...a lire sur ouest France