samedi 28 août 2021

Nous alames et cheminames



Amisti David habiter la.



"Quant on les voit netz, gracieux et gens.

 Tantost apres tous deux nous en alasmes, 

Et si longtemps ensemble cheminasmes 

Que venismes au plus pres d'un manoir...

Trop bel assis, et plaisant à veoir."

A La Carneille les murs nous parlent.

samedi 21 août 2021

M lle Gisèle

Faisait elle des gilets d'flanelle ?

Elle fait des pantalons, Des jupes et des jupons, Et des bonnets d'coton. Ha Ha Ha ! Je ne connais pas ce genre de métier là, allez voir à côté..

Je frappe au numéro un et je demande melle Gisèle.




 Gisèle Boulay et son époux tenaient une boutique familiale de nouveautés, conception et sportswear. « Nous avions de la mercerie, du tissu au mètre et d’ameublement, de la confection ; nous étions modistes (fabrique de chapeaux) et chapeliers (fabrique de casquettes). Je vendais des robes de mariées, j’allais les coiffer à domicile avec le diadème et le voile. Le mardi, jour du marché, nous avions un étal devant la boutique ; on payait une patente à renouveler chaque année et un droit de place. À Noël, mes beaux-parents vendaient des jouets et nous faisions la vitrine ; les gens s’extasiaient, c’était un autre monde, l’évolution est tellement grande ! », se remémore Gisèle.

              Rue des Marchands ou rue principale dans le temps..


La nostalgie des marchés d’avant
Son époux, instituteur, avait repris l’affaire familiale en 1950 et vendait sur les marchés. « En 1967, mon mari tombe malade et me voilà partie pendant un mois à faire les marchés avec un voisin chauffeur pour conduire le camion et m’aider. Nous avions un grand camion. Nous partions de bonne heure tous les jours pour arriver avant 8 h sur la place, sinon on ne pouvait plus rentrer. C’était une ambiance complètement différente de la boutique pour moi ; les clients étaient sympathiques. Il y avait une façon de faire, pas agressive ; on avait des concurrents, mais on se causait quand même. Quand il a repris le travail, mon mari s’est aperçu que le chiffre d’affaires avait augmenté ! Alors, la vendeuse est restée à la boutique et je l’ai accompagné jusqu’à ce que l’on arrête en 1988. Nous allions à Briouze, Argentan, Flers, La Ferté-Macé, Vire et Falaise. Mon mari, il n’aimait pas replier, c’est moi qui m’en occupais, lui, c’était les papiers ».

Les marchés sont toujours là mais pour Gisèle, ce n’est plus comme avant. « Ils ne se sont pas améliorés, on y trouve très peu de beaux. Vers la fin, on sentait que ça devenait difficile ; en vérité, dès que la première grande surface a ouvert à Flers, les femmes se sont mises à conduire et allaient en ville. Nous n’allions pas sur Athis, plutôt sur Briouze, notre clientèle était par là. On a eu peur des fois aux virages pour Falaise, mais on faisait de bons marchés, jusqu’à 4 h de l’après-midi ; ensuite, c’était jusqu’à 2 h. »



Aujourd'hui c'est le Dimanche de 10 h à 13 h, marché du terroir, à la halle au beurre. Produits du terroir des producteurs alentour, artisans locaux. Parfois ; Scène ouverte avec lectures d’histoires des Écrivains de Suisse normande, des groupes de chanteuses et chanteurs du coin (balades, musiques…).


Source https://www.ouest-france.fr/normandie/la-carneille-61100/la-carneille-le-marche-du-terroir-repris-le-flambeau-6468734

dimanche 8 août 2021

L'art en ville à La Carneille.

 

  Reflet de peinture.


     Les graminées sur le parvis.


     Vitraux de l'église de la Carneille. *


 La Rose ici éclose.


Au bout des doigts, herbes, et vitraux 
Surveillent la Rose éclose ;

Promeneur apprend a regarder.

Transparence et lumière.


*Nota :


Les vitraux de l'église de La Carneille ont été restaurés par Madame Poisson, restauratrice d’art qui demeure à La Lande-Saint- Siméon, travail admirable, conforme à l’original, ces vitraux avaient été réalisés par les artistes L. Barillet, J. Chevallier et T. Hanssen, pour la chapelle de la vierge, ceux du chœur une verrière de LEDIEN au milieu du XIXème siècle.

Dans le bourg : 48°46'39.9"N 0°26'45.2"W



dimanche 1 août 2021

Marché du terroir de La Carneille




.    La tanière du Hérisson présente ses créations d'inspiration slave, un atelier de Champsegret.




  La boutique de Laurence, confitures et gâteaux.



 Librairie itinérante "mots a Hameau" avec Lucile Peynaud présentant de beaux livres pour toutes ages au marché de La Carneille.

  La poule du marché. ( Le bout des doigts).


  Les plantes de pierre.



 Les cloches sonnent bien à la Carneille.




 La Céramiste Chloé Carnet de ste Honorine la Guillaume présente ses créations originales, et ses photos.

      Babaromates. Producteur de plantes aromatiques, médicinales et légumes d'été.



Le souffle de Mélia 
Le théâtre équestre de la Pommeraye.
Un spectacle tout l'été.





  Pierre Angué de Durcet présente ses meilleurs plans devant la halle aux beurre : « Je rempote mes rosiers avec de la terre franche pour ne pas utiliser le terreau. » un protecteur de la nature ;
Pour sauver ce qui doit être sauvé, sauvegarder ce qui doit être sauvegardé. 
 

"Si vous avez de la fougère, spontanément, c'est le propre des terrains acides. C'est parfait pour la myrtille, qui demande un PH très très acide. Quand il pleut, si la terre colle aux bottes, c'est signe d'argile. Il faut toucher la terre, la palper, la sentir parfois."

Pierre Angué (Côté jardin), renseignements au 02 33 64 35 93. pépiniériste à Durcet route du Val.